1. |
Nous sommes libres
02:33
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Toi tu aimes les hommes, toi tu aimes les femmes,
Toi tu aimes les deux, toi tu n’veux pas choisir
Toi tu aimes t offrir sous les yeux de ton ami
Toi tu n’as pas le bon corps mais tu fais comme si
Toi tu sors la nuit, maquillé comme une fille
Toi tu aimes souffrir, toi tu aimes le cuir
Toi tu es queer, toi tu es queen
Toi tu es trans, féminine et militante
Car nous sommes libres
Nous sommes bien plus libres qu’eux
Nous sommes forts
Et c’est pour ça qu’ils sont amers
Nous sommes fiers
Nous sommes fiers d’être comme nous sommes
Et ensemble rassemble ensemble
Toi t’es en transition ton choix est évident
Toi tu veux qu’on t’aime et qu’on te foute la paix
Toi t’en a marre de toujours te justifier
Toi ca t indiffère et toi t’aime a plusieurs
Toi tu es libertin et ça te vas très bien
Un garçon une fille tant que tu restes actif
Toi t’es dans aucune case, bien au-dessus de ça
Toi t’es androgyne, toi lesbienne masculine
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2. |
La larme
03:25
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On avait grandi ensemble
On avait tout fait à deux
Mais à présent tout est fini
Puisque tu l’as dit
Puisque c’est la vie
Pense quand même à ces heures
Ou je te rendais heureuse
J’ai plus que ça des souvenirs
Pars ne te retournes pas, Pars libre
Mais pense, penses quand même
Je n’avais pas voulu
Je n’avais pas prévu
Cette larme sur ton visage
Tant de peine, l’amour remplacé par la haine
J’aurai voulu te retenir
Qu’on se donne encore une chance
Je ne veux pas te perdre comme ça
Te dire que ce n’est pas fini
Putain quel beau gâchis
Je n’arrive pas à y croire
Je voudrais tant me réveiller
Que tout ça soit juste un cauchemar
Est-ce que tu y penses aussi
je suis si seul cette nuit
Si je faisais machine arrière
Si je pouvais recommencer
Te dire comme je t’aime
Te dire comme je t’aime
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3. |
À coups de smileys
02:08
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La vie s'étale sur mon écran
Batterie full, à 100 %
Je n'arrête pas de voyager
sur quelques centimètres carrés
Je suis le maître, je contrôle tout.
Regardez-moi, je fais la roue.
Mon réseau est là et se délecte
De ce que je mange, il chérit mes restes
Mon chat, mes gosses, mes crottes de nez
Je photographie tout, j'suis un artiste né
Plus besoin de sortir, plus besoin de se voir
Echange de pouces et au revoir
A coups de smileys, je positive
On a tant de vide à partager
Des heures entières, seul, je m'active
Tant d'émotions à déverser
Toutes ces filles à disposition
Ces pixels de chair, que de passions
Dans mon panier, tout ce qui me chante
Livré ce soir ou je commente
Et quoi, je l'mérite bien
Le client est roi, et non un chien.
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4. |
Tu verras
02:07
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Ah tu verras, tu verras, de ton 4x4, la carte postale,
Ah tu verras, tu verras, au bidonville comme on s'installe.
Cette ville à l'envers, ce miroir poussiéreux
Ne t'arrête pas chauffeur, accélère nom de Dieu
Ah tu verras, tu verras, les toits de tôle, les immondices,
Ah tu verras, tu verras, les chiens galeux et les mares de pisse
Des montagnes russes, vrais manèges en plastique
La poubelle du monde
REFRAIN
Alors tu fermes les vitres, envoie l'air conditionné,
Au 5 étoiles tu files, au bar des expatriés.
Ah tu verras, tu verras, rues juteuses et grouillantes,
Ah tu verras, tu verras, enfants culs nus, mère mendiante.
Petit vendeur de kleenex toquant au carreau
Vise un peu le ciel bleu, putain c'qu'il fait beau
Rouge alors tu seras tu seras, blanc suant loin de chez toi,
Peut-être même tu verras, ce qu'être né au bon endroit.
Bousculé par des hauts le cœur, des montées de vomi
dans le nombril du monde
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5. |
La misère
03:49
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Tu pars de chez toi à 5 heures du mat’
1 heure de bus, et les grilles se referment
Le front suant et les mains salent
Tu donnes tes bras, pour un salaire de merde
Les jours s’enchaînent et se ressemblent
Au fond de tes poches, y’a jamais d'argent
On sera toujours pris à la gorge
Jamais d’argent, jamais de rêve
On sera toujours pris pour des cons
A travailler dans la misère
8 heures par jour sur ta machine
Ces mêmes gestes, te font souffrir
T’espères au moins que tes enfants
N’auront pas honte, du peu qu’ils ont
Tu sais c’est notre quotidien
A nous qui vivons, loin des beaux quartiers
On sera toujours les invisibles
Chair à canon sans valeur
On sera toujours travailleurs pauvres
Suant sang et eau pour survivre
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6. |
J'ai envie de toi
03:34
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Debout devant moi brillent tes yeux noirs
Face à moi ton sourire plein d’espoir
Le temps s’est arrêté
Personne ne va plus reculer
Tes doigts cherchent ma main
Tes lèvres brulent les miennes
Ta main descend et dégrafe ma ceinture
Tu savoures que je sois si dur
L’instant d’après nos vêtements volent
Ma tête entre tes jambes et tu décolles
Mes doigts t explorent ma bouche te dévore
Ton plaisir me guide je m’attarde encore
J’ai envie de toi de toi
J’ai envie de toi de toi
J’ai envie de toi et que ça dure encore longtemps
Toi et moi les meilleurs amants
Tes ongles acérés déchirent mon dos
Tes jambes m enserrent comme un étau
Nos souffles et nos corps se mélangent
Ma peau contre la peau de l’ange
Ton cœur frappe de plus en plus fort
Je ne vais plus tenir mais viens d’abord
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7. |
Coeur métallisé
02:53
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Dans la savane asphaltée
J'ai des dimensions pachydermiques
Les trottoirs pour avancer
L'éléphant dans la boutique
Au feu rouge, écoute les chevaux
Le boomer, le R'nB
Au feu vert, 100 en agglo
c'est le strike, comme à Strépy
REFRAIN
Mi-homme, mi-SUV
Coeur métallisé
Du sans-plomb dans les veines
Mi-homme, mi-SUV
Coeur métallisé
Puissance de l'acier, déchaîne !
Bitume fumant ,nature exsangue
Le monde tout prêt à basculer
Nous On s'en fout, on roule en gang
La verdure, on l'a fumée
Réchauffement climatique ?
Et pourquoi pas de la marche à pied ?
On ne freine pas la mécanique
Je les écrase tes 2 degrés
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8. |
La tarentule
02:09
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Le réveil dans le brouillard
Bistrots, taxi, dormi tard
Cette belle à côté de moi
Pas rentré seul cette fois
Visage de poupée et manières douces
Vraiment pas de quoi donner la frousse
« Viens chez moi » avait-elle dit
Voir mon antre, voir mon nid
Nuit d'amour, nuit câline
Pris au piège de la maline
Habiles crochets et draps de soie
Mon corps flambe, est aux abois
Tarantule, arachnée
funambule, femme araignée
Dans ta toile, on capitule
Venimeuse tarantule
Mais au matin, tout a changé
Partie la belle, métamorphosée,
Avec ses yeux, ses 8 pattes
Pendue au plafond, me mate
Prête à manger, prête à bondir,
Moi, nu comme un ver, j'arrête de rire
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9. |
Lei, sers-moi !
02:23
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Je ne sais pas ce qu'il se passe
J ai envie de m'arracher, de tout quitter
Je ne sais pas ce qu'il se passe
Je rêve de vacances, une brève absence
Alors j'absorbe, j'aspire, je vide
que ma vue se trouble encore
je remplis, j'afonne, avide
retrouver mon double
Encore un !
REFRAIN
Enfin léger, je décolle, oeillères d'alcool, titube,
Idées ouatées, imbibe, ne plus rien voir de face
Je ne sais pas ce qu'il se passe
J ai envie de m'allumer, d'ébriété
Je ne sais pas ce qu'il se passe
Je rêve de m'extraire, de quitter la Terre
Alors j'absorbe, j'aspire, je vide
que ma vue se trouble encore
je remplis, j'afonne, avide
retrouver mon double
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10. |
Life's a bitch
03:41
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Tu crois que petit, je rêvais à cette crasse
Cette existence de merde, ou je n’ai pas ma place
J’ai pourtant essayé, j’étais plein d’espoir
Quand j’ai pris ce bateau, une nuit dans le noir
Débarqué dans le froid, je me croyais sauvé
Je pensais qu’la belle vie allait enfin commencer
Les campements de misères et les regards mauvais
Bouffer dans les poubelles, c’est ça qui m’attendait
Life ‘s a bitch On est d’accord
La vie est une pute mais on s’accroche
Life’s a bitch On est d’accord
La vie est une pute Si on s’en sort
Tu crois que petite, je voulais tapiner
Que mon plus beau rêve c’était de te sucer
Je me voyais maman avec un mariage blanc
Mais le prince a coup de beignes, voyais ça autrement
Résignée et high, à coup de pipe a crack
Je subis mon destin entre viol et matraques
J’espère qu’avant de crever je pourrais encore serrer
L’amour de ma vie que la DDASS m’a enlevé
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11. |
Lei c'era - bonus track
02:23
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Booster Shot Brussels, Belgium
Trio rock bruxellois, Booster Shot dispense une musique simple et efficace.
Rythmique enlevée, riffs acérés, textes rentre-dedans, le groupe fonctionne à l’énergie et tourne régulièrement en Belgique.
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